La "découverte".

Arrivé depuis peu en ville, et après avoir payé assez grassement un homme aux allures de pitt bull, le frêle humain semblait se balader un peu partout depuis quelques temps. il ne dormait pas et touchait continuellement tout ce qu'il croisait, même a travers ses gants de velour.
Au loin et alors qu'il marchait sous la pluie depuis quelques minutes, comme si la providence -il n'y croyait pas trop, mais bon- avait agi de manière significative, il vit se dessiner devant lui le profil ruineux de la bâtisse abandonnée. La grande porte s'ouvrit assez facilement après quelques minutes d'efforts, l'odeur de moisi et de poussière ne semblait pas le gêner outre mesure -Quand on avait croisé les milliciens, ce n'était vraiment rien...-.
Longeant les murs en laissant sa main droite vagabonder sur les pierres froides, il semblait revisiter l'endroit avec un petit sourire... mais une pierre attira son attention: Elle n'avait rien de spécial, vraiment rien... et pourtant, quand il retira son gant de velour droit pour en avoir le coeur net, un rire doux et amusé résonna dans la pièce vide.

Alors c'était la... Sacré Lucifer...

Plusieurs heures passèrent avant qu'il n'arrive a dégager la pierre du mur épais, comme il l'avait vu il y avait une petite loge derrière... il y glissa ses mains a présent dénudées et légèrement égratignées, retirant une parler de la taille d'un oeuf de poule et d'un rouge sanguin de l'endroit.
Alors qu'il l'observait avec une lueur malsaine dans le regard, il fronca les sourcil en observant une fissure a sa surface.

Quoi? Une perle ne peut pas ce fendre... Pas n'importe comment... Argh!

Une simple pression de ces doigts sur la pierre confirma ses pensées pendant qu'elle s'effritait doucement en une fine poussière: Une fausse... Il était vrai que même si sa psychométrie lui permettait de voir le passé des objets, elle ne lui permettait en rien de vérifier leur nature. De rage, il frappa le mur et fit retentir dans la salle un sinistre bruit de craquement.
Observant sa main gauche avec appréention, il soupira.


... Pas cassé, mais ça saigne bien...

Ne se contentant pas d'observer sa main meurtrie, L'humain sortit simplement un sachet blanc de sa poche. il contenait une fine poudre d'un bleu ciel, en l'appliquant localement le saignement s'arrêtait et la main se cicatrisait doucement mais partiellement. Jugeant suffisante sa guerrison, il remit simplement son gant en maudissant celui qui avait fait cela.

Bruit de moteur qui tourne au ralentit.
Une porte qui claque, quelques mots échangés, pui le véhicule repart.
A nouveau le silence.

Le padre se tenait devant la porte entrouverte de la batisse. De lents mouvements lui permirent de grimper les marches menant au perron de l'immense batisse gothique qu'il avait habité une decennie auparavant. Une brise légère soulevait les pans de son manteau et il resta un instant à contempler en silence les bois rayés et taggés qui formaient les portes sombres, celles qui au travers des âges en avaient tellement vu. Des restes calcinés et des monceaux de détritus jonchaient le parvis de la cathédrale, preuve s'il en fallait encore que la religion et le maintien du bâtiment n'avait jamais fait partie des prérogatives de la mairie. Bien au contraire. L'ancienneté des pierre de taille était ici la seule force ui avait permis à la batisse de rester debout. Ca et peut être un peu de foi, parcequ'il fallait bien trouver quelque chose de surnaturel à voir un tel monument dressé dans cet univers de perdition.
Le padre reprit le sac qu'il vait posé à ses côtés et poussa un peu l'huis de la batisse pour pouvoir entrer.

L'intérieur, c'était un avant goût de l'enfer. Des traces de projectiles s'étalaient un peu partout dur les murs et les colonnes de soutennement. Les meubles avaient été brisés et brûlés depuis longtemps, des traces d'explosion de ce qui semblait avoir été des coktails molotov maculaient les murs. Il ne restait rien, ou presque des magnifiques vitraux qui l'avaient acceuillis la première fois et les débris de verre qui recouvraient le dalage faisaient crisser la semelle de ses rangers à chacun de ses pas. Avant même d'entrer, il ôta son chapeau, il était prêtre quand même et ne pouvait déroger à la règle.
Le fond d'eau croupis qui subsistait dans le bénitier semblait provenir de la fuite du toit plus que de l'action d'un quelconque subside du seigneur, et les débris du christ renversé n'empêchait pas une petite génuflexion.

La porte du presbytère qui se trouvait derrière l'autel avait été complètement arrachée et il ne se douta pas un instant que le mobilier qui s'y trouvait de prime abord ait pu subsister. Tant pis. De toute manière, il était habitué au dur sommier du monastère et il avait des couvertures dans son packetage. Non, ce qui l'emmerdait plus c'était...
Il se dirigea vers l'autel. Des doigts, il pressa loguement la lourde pierre fendu jusqu'à y trouver la fente adéquate. L0, il poussa de toutes ses forces révélant une petite cavitée sombre adns laquelle il plongea la main. Il en sortit une vieille bouteille couverte de poussière et pleine d'un liquide ambrée, la déboucha et passa le goulot sous son nez pour en tester le contenu. Avec lenteur, il le porta ensuite à ses lèvres. C'était divin. Personne n'avait trouver la cache de sa vieille bouteille de bourbon et il était heureux de constater que le liquide écossais avait garder toute sa saveur magré le temps passé.

Un crissement, un bruit de verre pilé, il n'était pas seul.
Avec dextérité, il porta la main à son flinguo tout en se tournant vers l'endroit d'où venait le bruit. Les sens en éveil, il scruta l'ombre jusqu'à découvrir la silhouette penchée de ce qui semblait être un homme.
Avec un regard mauvais et une voix acide:

"Je sais pas si t'as vu mon fils, mais c'est fermé pour rénovation pour l'instant, alors à moins que tu n'aies une bonne raison de te trouver là, tu ferais bien de trouver une bonne explication à ta présence chez moi..."

"Chez vous"?

L'homme c'était doucement relevé, après avoir une fois encore regardé le petit tas de poussière rouge comme si il l'avait personnellement insulté. La vue du père le fit sourire quelque peut, il eut pourtant douté qu'on puisse jamais trouver un tel personnage dans cette ville parsemée de mal et d'envie, ce qui le fit encore plus sourire était sans doute son language.

Je crois savoir que cette maison est plus celle du seigneur... et que je sache, l'hospitalité n'a jamais été refusée a quiconque dans un tel endroit. Pour la suite de votre questionnaire, je ne peux malheureusement pas vous dire pour quelle raison j'étais venu ici.

pas tellement vexateur, l'humain c'était contenté de répondre a Necro d'une voix neutre et non-violente. Il vit a sa main une bouteille et soupira, finallement même un des enfants de dieu avait été perverti par l'endroit... Bah après tout, il s'y attendait... quand il passa doucement une main dans ses cheveux, celle-ci toucha accidentallement une colonne. Un flash, il ecarquillait les yeux. une ou deux secondes après, il tomba tout simplement sur un genoux, transpirant un peu. Il avait simplement vu ce qui était arrivé a l'endroit d'une tache noiratre, probablement du sang seché.

Il c'est passé beaucoup de choses horribles chez vous, mon père...

Souriant a présent de façon normale, le jeune être avait enfin pu se relever, encore secoué par le traitement que ses person,nes avaient infligé a cette jeune femme -il n'avait pas pu tout voir, remarque il ne voulait pas en savoir plus-.

(*se sent d'un coup un peu moins seul* xD)

"Il s'est passé beaucoup de choses horribles chez vous, mon père..."

Le prêtre dévisagea pendant une longue minute le visage du gamin qui lui faisait face. Après avoir trébuché, il s'était redressé et restait là la tête légèrement penchée sur le côté à l'observer de son côté. Comme ce faisait il qu'un morveux dans son genre puisse connaître les évènements qui s'étaient déroulés ici alors que lui même n'y avait pas participé?
Des combats au sein de sa nef, il en avait connu, certes, mais pas d'aussi ravageur. Non, c'était surement là l'oeuvre du temps et d'autres choses grouillantes et horribles qui avaient eu l'audace de venir briser son lieu de culte en son absence. Et ça, il ne voyait pas vraiment comment le môme aurait pu les avoir lui même vécu sans y participer, du moins du regard.

"Ainsi t'es perdu mon bonhomme, et tu sais même pas ce que t'es venu foutre ici? Ou plutôt tu veux garder tes petits secrets... Soit, après tout on a tous des démons qui nous rongent non? Pour ce qui est de l'hospitalité... je vois mal ce que je pourrais t'offrir comme gîte étant donné l'état de délabrement de ma cathédrale actuellement. Ca fait pas longtemps que je suis revenu et comme tu peux le constater j'ai pas encore eu le temps de faire le ménage."

*Et c'est surement pas de ce genre de ménage que je compte me préoccuper d'ici la fin de mon sacerdoce. *

Après avoir terminé son analyse, le vieux soldat du Christ haussa négligemment les épaules avant de porter à nouveau la quille à ses lèvres. L'alcool qu'il ingurgita d'une gorgée l'aiderait à oublier un instant les créatures démoniaques qui hurlaient sûrement dans les ruelles à l'heure qu'il était.
Il décida que le gamin n'était pas bien méchant. Certes il voulait lui cacher quelque chose, mais après tout il s'en moquait éperdumment , son rôle ne s'abaissant pas à recevoir dès à présent les confessions de ses semblables. Il avait une mission à remplir et comptait la mener à bien sans se laisser berner par des paroles affables.

"Je suis à la recherche d'un ami, un vieux briscard qu'on appelle le juge t'aurais pas entendu parler de lui des fois?"

Puis se rappellant qu'il ne s'était même pas présenté, il tendit la main à son hôte.

"Excuse moi, j'ai du mal à revenir dans cette cité sans me foutre en rogne. Je suis le père Nécro, tu peux m'appeller Clarence. T'es d'ici?"

A l'énnoncé de ce que le père disait, l'humain ne put que sourire doucement dans un air de parfaite compréention. ils 'approcha donc de lui, déçidant de son côté que de toute façon il valait mieux tenter de discuter plutôt qu'une guerre ouverte qu'il n'avait pas demandé.

Je ne demande pas l'hospitalité, simplement je remarquais que rester dans cet endroit quinze minute n'aurait peut être pas du m'être reproché... bref, de toute façon je n'ai plus de raisons de m'attarder ici...

En entendant la demande de Necro sur un quelconque juge, Kieran fit simplement signe de négation de la tête, l'air désolé mais surtout lassé... la découverte qui l'avait mis de mauvaise humeur s'envolait doucement sous l'effet d'une brise légère... Quand le père lui tendit sa main, il hésita un momen,t a la serrer... mais après tout pourquoi pas, ses doigts serrèrent ceux du padre avec appréention, alors qu'il mit encore quelques secondes avant de poursuivre tranquillement.

Non, je viens d'arriver... Et je vais d'ailleurs devoir repartir, mes démons ne sont pas tout a fait rassasiés par ce que je cherchais... Je vais donc me remettre en route, j'espère simplement que vous arriverez a faire votre ménage tranquille, Clarence.

Il s'inclina doucement, fit trois pas en arrière puis se retourna dans un mouvement éllégant vers la sortie de l'édifice anciennement si magnifique. Ses pas resonnaient doucement dans l'endroit, alors que comme toujours, il effleurait doucement chaque objet qui passait a portée de main, comme pour se rassurer sur le fait qu'il pouvait encore sentir quand il touchait quelque chose... mais bien sur il n'en était rien, dans sa perpetuelle recherche du mal absolu. -mais pourquoi?-

"Ne fuis pas tout de suite, enfant. reste donc un instant. Tu ne craisn pas le pouvoir de ce que représente cette bâtisse, tu ne fuis pas en hurlant à mon approche et tes mains touchent les pierres sans crainte. Tu pourrais m'être utile. Je lis de l'intelligence dans ton regard, même si tu caches encore bien des choses à mes demandes."

Le padre tendit la main au jeune éphèbe en prenant ses pas. Il laissa son sac de voyage derrière l'autel. De toute façon, il ne contenait rien de valeur. Ses pétoires flagellaient doucement ses côtes à chacun de ses pas, se rappellant à lui avec rudesse. Les boucles de ses rangers cliquetaient légèrement sur le pavé, mais le vide omniprésent les répercutaient de part et d'autre de l'établissement, laissant lbre cours à l'interprétation d'une marche militaro-spirituelle. Une fois sur le parvis, Il enfonça son borsalino sur ses oreilles. La bise frappait chaques ruelles, passait entre chaque bâtiment, arme virtuelle contre les personnes souffrant d'un manque de toit. Le prêtre resséra les pan de sa gabardine. Certes il n'était pas venue en ville depuis dix bonnes années, mais il ne tenait pas vraiement à ce que la milice le remarque immédiatement. Après tout, il ne savait pas si sa tête était toujours mise à prix ou pas.

"Il me faut me rendre au bureau de Tabac. M'accompagnerez vous? Nous pourrions en chemin deviser sur nos connaissances respectives ..."


Edit: j'prends la tangeante dans les ruelles. A toi de voir si ça te tente. ;-)

Hum... Pourquoi pas, après tout je ne suis plus a cela près... néanmoins, je ne suis pas sur du fait que vous m'ayez compris Carence: Je suis a la recherche de quelque chose de précis... Hors, cette recherche ne peut attendre. Aussi je vous abandonnerais assez vite, au risque de paraitre impoli.

Deja, le jeune homme marchait vers le père... Il n'était ni gêné ni gênant, encore moins effrayé par la perspective de passer un peu de temps a l'abris de son eternel besoin de toucher tout ce qu'il croisait (Ce qui se trouve dans un bar ou dans la rue n'est pas toujours matière a avoir une "mémoire" appréciable...) Son air autain, malgrès sa constitution frêle laissait entendre a quel point deja, la populasse de l'endroit le rendait méprisant. Cependant il prit garde a ne pas faire part de cela au religieux, le laissant le guider a travers cela.

(Oui je veux bien... L'est ou le forum pour ça? XD / Désolé pour ma longue disparition, j'ai démontré peu de reconnaissance envers notre chère administratrice :/ )